Le pianiste révèle un éventail impressionnant de connaissances musicales, qui s’étend du jazz à la chanson française, en passant par le blues, le rock, le glam-rock, à la musique classique, comme dans une espèce de piano-bar déjanté ou une version de salon bourgeois en folie… Par moment on entend Kurt Weill, ou Elton John, ou du boogie-woogie, ou du ragtime ; par ici Khachaturian, là du Bartok ou du Kodaly… Ce qui surprend c’est l’énergie débordante de l’accompagnement au piano de Wenceslas, des arrangements qui deviennent par moments quasi orchestraux ; ça fait presque peur, tant c’est passionné (notamment en concert) ! Mais c’est carrément assumé.
Mike James pour la revue MUSIQUE BRETONNE n°265, 4ème trim. 2020